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25 février ...

Ce soir, je cuisine mon 1er repas chaud seul dans les sables ... |
Bonne nuit, une lumière claire filtre à travers les quelques petites ouvertures et la porte en tole ondulée de la petite pièce en terre. Le silence a fait place au vent. Le muezzin lance l'appel à la prière depuis la petite mosquée à quelques dizaines de mètres; celle-ci, mon instinct me souffle que c'est la bonne! Je reprends donc la marche aujourd'hui.
Départ vers 10/11h. J'ai réparti autrement les charges entre le sac à dos
et le train-eau : 3kg de plus pour le Carrix qu'il encaisse sans problème,
surtout en dégonfflant d'avantage les pneus. Tout est plus facile qu'il y a
2 jours, plus fluide. Le moral suit. C'est étonnant comment un meme lieu peut passer en quelques heures d'un
petit enfer en une vaste pleinitude silencieuse...
16h. Un groupe d'une douzaine de chameaux dont 3 montés apparaissent sur
la crète d'une dune; ils viennent à ma rencontre comme je vais à la leur.
Signes, 3 mots arabes pour moi et 6 de français pour eux appuyés de quelques
dessins sur le sable. Ils pensent néanmoins ne pas bien comprendre : Fachi à
pieds sans chameau! Celui avec qui on se comprend le mieux a failli glisser
de sa monture lorsque je lui décris l'itinéraire ("ainch'Allah"). Toujours aussi majestueux, les 3 chameliers repartent en direction de
Dirkou, rigolards après avoir vu du haut de leur selle leurs portraits sur
l'écran numérique. Ils disparaitrons derrière le cordon dunaire suivant.
Fin de journée, autre rencontre magique; un éleveur de chameaux et ses
enfants qui ont traversé 300m de désert pour me rencontrer ; là encore, ébahissement, 3 mots d'un coté et de l'autre, amusement-test des gamins avec
le train-eau, éclats de rire, prise de vues sur lesquelles Beti le père me
donne son avis. Dans l'appareil, j'ai quelques photos de mon environnement
lozérien ; leur surprise ravit tout le monde. Je m'arrete juste après que le soleil énorme et rond comme une boule
cristalline se soit posé comme une bulle sur l'horizon, pour finalement
disparaitre derrière.
Ce soir, je cuisine mon 1er repas chaud seul dans les sables, sous les étoiles et un croissant de lune éclairé par le bas (normal sous ces
latitudes). La nuit est paisible et très fraiche
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