Séparation du groupe en plein désert ; une grande partie des regards étaient humectés d'émotions (voir plus pour certains), et nos 3 membres d'encadrement touareg n'étaient pas forcément les derniers.
Retrouvés seuls au pied des dunes, en silence (blues?), JL et moi nous
affairons, lui au nettoyage et réorganisation de
la voiture, moi aux derniers préparatifs pour le départ de ma traversée
programmée pour le lendemain.
Retour à Bilma.
Nous rencontrons quelques membres d'Action Contre la Faim
(d'Espagne) basés à Bilma pour différents projets autour de l'eau,
l'agriculture et sa commercialisation éventuelle en coopérative.
Mais
apparemment, l'esprit plutot nomade et indépendant des toubous n'est pas
très approprié. Ce qui est regrétable, car Bilma a la terre, le soleil et
l'eau à profusion pour tout cultiver.
Elle ne vit que sur la production du
sel et des dattes qu'elle échange contre les autres besoins de la vie
courante, ce qui offre un pouvoir d'achat pas très élevé. Peut-etre que les
gamins seraient aussi moins agressifs dans leurs demandes de cadeau
(systématique et permanente!).