Après le p'tit dèj, je plonge sous le capot pour réparer le klaxon : très important en Afrique, avec les bruits et la poussière, on ne voit pas celui qui est derrière.
on jette un œil à la pression des pneus... Ah, surprise! Le mano est à fond pour l'arrière et 1 kg de trop à l'avant, ce qui veut dire que les pneus étaient réellement en bois et le mano du réparateur n'est finalement précis qu'à quelques kg près (je vous le recommade quand même, il est vraiment sympa). Pression plus adaptée, la piste de tole parait etre du velour (enfin, presque).
De Ménaka (Ménaka : poste douanes malien), nous reprenons la piste pour Andéraboukane, la frontière sur la carte. La piste est bien tracée, moins tolée que la précédente, mais des trous depresque 1m de profondeur agrémentent régulièrement les bas cotés, voir coupe radicalement la voie. Nous gagnons une série de petits villages de cahutes en terre et nattes pour la toiture. Un jeune vient à notre rencontre, perché sur une magnifique bète, un chameau blanc gigantesque, presque 2,50m au garrot.
Ce soir, nous bivouacons au bord de cette piste où nous ne devrions pas etre trop dérangé (aucune trace fraiche de Véhicule apparemment depuis plusieurs semaines). L'endroit est très agréable, varié, valonné, tout va bien.
Nous sommes au Niger.