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Les différentes ethnies au Niger
Par ethnies sont entendues des comunautés ayant des us et coutumes et une langue différentes que celles de leurs voisines, et des limites régionales situées par elles mêmes.
Les Haoussas

53% de la population nigérienne.
Initialement chassés de l’Aïr par les Touareg, de l’Est par les  Kanouris et de l’Ouest par les Songhaïs, ils se sont regroupés près  du Nigéria avec qui ils ont établi de nombreux échanges commerciaux. 
Très bons cultivateurs, artisans et commerçants, ils se sont sédentarisés dans une région située entre Zinder, Tahoua et  Dogondoutchi. Ils ont instauré sept états, chacun anciennement dirigé  par un sultanat. Aujourd’hui, seules les villes de Zinder, Agadez et  Maradi n’ont encore qu’un pouvoir local à connotation traditionnelle.

Les Songhaïs
22% de la population nigérienne.
Situés le long du fleuve Niger dans l’Ouest du pays, aux origines berbères du Mali et du Maroc, ils sont principalement pêcheurs et  piroguiers, et cultivateurs pour certains d'entre eux.

Les Touareg (pluriel d'un Targui et une Targuia)
11% de la population nigérienne.
Ils occupent principalement les régions désertiques. Ils seraient d’origine berbère, de la région du Faizan en Lybie, repoussés au XXII ème siècle par les Arabes qui provenaient du Nord-Est. Ce serait ces derniers qui les auraient appelés Touareg, ce qui signifierait "Berbères voilés de la vallée Targa. Eux mêmes s’appellent Kell  Tamashek, "ceux qui parlent le Tamashek", ou Kell Taghelmoust, "ceux qui portent le litham. Ils ont conservé l’alphabet lybique et  l’écriture berbère : le Thifinagh (prononcé tifinar). 
Traditionellemnt nomades, ils sont essentielement éleveurs,  commerçants au long-court, et dans l’Aïr, l'eau et le climat aidant, cultivateurs dans les oasis. Leur adaptation aux conditions difficiles du désert semblent avoir trempé le caractère et une  certaine philosophie de vie.

Les Peuls
10% de la population nigérienne.
Répartis en petits groupes le long da la frontière avec le Nigéria, ils font partie de deux familles principales : les Foulbes et les Bororos. Ils sont pasteurs spécialisés dans l’élevage des zébus, complètement nomades (sans abris) ou cultivateurs sédentaires. Leur traditions n’ont encore que très peu subit les influences voisines. 
Les hommes maquillés sautant en rythme durant des heures les yeux roulant exorbités, ce sont eux. Ils dansent à l’occasion de la fête du Geerewol, alors que les femmes choisissent les hommes les plus beaux. Ils sont l’un des peuples dont la culture est des plus fines d’Afrique.


Les Kanouris
D’origine lybienne, voir égyptienne, ils vivent autour du Lac Tchad. Pêcheurs, éleveurs, cultivateurs et bateliers auparavant sur des pirogues de roseaux (comme en Egypte). Du temps de leurs ancêtres, le Lac Tchad était beaucoup plus grand et communiquait avec le Nil...

Les Toubous
Originaires du Tibesti, ils occupent la partie Est et Nord-Est du  Niger. Ils vivent dans les différentes oasis du Djado jusqu’à Bilma  avec les Kanouris qui les ont appelés Toubous, "ceux qui habitent le Tou (ou le Tibesti). Eux mêmes se noment Tédas. Eleveurs et cultivateurs dans les oasis, ils n’ont pratiquement aucune organisation politique et sociale. La seule loi respectée est celle du dernier mot énoncé par la femme.

Les Arabes
lls sont arrivés par la Lybie, la Tunisie, l’Algérie et du Maroc via  la Mauritanie et le Mali. Ils vivent un peu partout dans le pays grace à leur grande faculté d’aprentissage des langues, mais la  majorité d’entre eux vivent dans le Nord vers Tahoua, Zinder, Diffa  et Agadez. Avant tout très bons commerçants, ils sont aussi pasteurs. 
C’est par l’enseignement que se maintiennent leurs langue et culture.

Et aujourd'hui >>>